Le transport maritime est-il moins polluant ? Votre agent de sourcing fournisseurs Chine Negocept aborde le sujet des émissions de GES (Gaz à effet de serre) émises par le transport maritime de marchandises.
Lors de votre démarche de sourcing fournisseurs en Chine, la question du type de transport de marchandises et de son impact carbone se pose, découvrez les solutions qui s’offrent à vous dans notre article.
On estime à 90% la part du volume des marchandises transportées à l’international par voie maritime et 80% en valeur. Le transport maritime a connu une forte augmentation puisqu’en 1950, on comptait seulement 550 millions de tonnes de marchandise en transit via les mers et océans contre 11 milliards de tonnes en 2017, le fret aérien représente environ 2 millions de tonnes de marchandises à cette même date.
La part du transport maritime va continuer à augmenter dans les prochaines années, selon la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) la croissance entre 2021 et 2022 était de 3,2%.
Bien qu’il s’agisse d’un transport à faible vitesse, la voie maritime se démarque des autres modes de transport par sa grande rentabilité et ses faibles émissions de CO2. En effet, selon Armateurs de France, le transport maritime d’une cargaison d’environ 20 tonnes coûte environ autant qu’un billet d’avion pour une personne sur le même trajet.
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Le transport maritime reste le mode de transport qui émet le moins d’émissions de GES par tonne de marchandises transportées (et de loin).
Selon une étude menée par Research and Traffic Group en 2013, avec un litre de carburant et pour une tonne de marchandise transportée, on peut parcourir:
– 243 kilomètres par voie maritime
– 213 kilomètres par voie ferroviaire
– 35 kilomètres par la route
Selon cette même étude, le transport d’une tonne de marchandise sur une distance d’un kilomètre émet 12 grammes de CO2 par bateau contre 76 grammes par camion, soit 6 fois plus polluant par la route.
En moyenne et dans le monde, le transport par voie maritime émet environ 3% des émissions de GES totales.
Même si la part des émissions de GES émises par le transport maritime est très faible comparé à celles du transport routier, les navires transportant les marchandises à l’international polluent tout de même nos océans. C’est la raison pour laquelle un accord international visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre du transport maritime a été signé en 2018. A travers cet accord, l’Organisation Maritime Internationale (OMI) a pour objectif de réduire d’au moins 50% ces émissions de CO2 d’ici à 2050 et par rapport aux taux de 2008.
A titre d’exemple, l’armateur français CMA CGM a réduit ses émissions globales de CO2 de 4% en 2020 après avoir accompli une baisse de 6% en 2019.
Depuis 2008, le Groupe CMA CGM a réduit ses émissions de GES de près de 49% par conteneur transporté et par kilomètre.
Dans les engagements prévus par le Groupe, le leader du transport maritime s’est engagé à utiliser 10% de carburants alternatifs d’ici à 2023.
En effet, comme la plupart des modes de transports les navires utilisent des carburants fossiles et produisent des émissions de dioxyde de carbone qui participent grandement à la pollution de notre planète (réchauffement climatique, acidification des océans…).
Les carburants consommés par ces géants des mers sont si peu raffinés qu’il est possible de marcher dessus à température ambiante.
L’une des solutions mises en avant par les compagnies maritimes est le remplacement de l’utilisation du diesel ou du mazout lourd par le gaz naturel liquéfié.
En effet, un navire propulsé au gaz naturel liquéfié émet jusqu’à 20% de CO2 de moins qu’une motorisation au fioul. C’est la raison pour laquelle en 2017 le Groupe CMA CGM a fait un choix précurseur en commandant 9 navires équipés de moteurs au gaz naturel liquéfié (GNL). Ces navires peuvent transporter jusqu’à 23 000 conteneurs 20’ chacun.
Une autre alternative serait d’utiliser un biocarburant composé à hauteur de 20% d’huile végétale que l’on peut retrouver dans le recyclage des déchets forestiers.
Enfin, le choix des routes des portes conteneurs et la vitesse des navires ont un impact significatif sur le réchauffement de notre planète Terre. Ainsi, de nombreux armateurs comme le Groupe CMA CGM ont fait le choix de ne plus emprunter les Routes maritimes du Nord afin de préserver les écosystèmes fragiles et uniques de l’Arctique.
En conclusion, il paraît évident que le transport maritime de marchandise a un impact plus faible sur notre environnement par rapport aux autres modes de transport. Même si ce mode de transport émet tout de même des émissions de GES, la capacité de chargement des navires fait que l’impact par tonne de marchandise transportée et par kilomètre reste très faible.
C’est la raison pour laquelle l’agent de sourcing fournisseur Chine Negocept privilégie toujours un transport par voie maritime pour les importations depuis l’étranger. Nous sommes conscients de l’impact écologique que représente notre activité et le transport international de marchandise c’est pourquoi nous menons toutes les actions possibles pour qu’il soit le plus faible.
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